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Cette semaine, nous sommes un peu orphelins...

 

 

Rutabaga revient en quelques lignes sur les actualités écolo de la semaine. Retour sur des actions et des contenus, qui en bien ou en mal, ont une influence sur l'environnement.

 

Le meilleur d'entre nous

 

Après un an passé à faire des concessions, à jouer les gagne-petit, ou à avaler des couleuvres, Nicolas Hulot a craqué. La nouvelle est tombée comme un couperet ce mardi matin sur la matinale de France Inter. Ce que cette démission a de terrible, c'est qu'elle souligne notre incapacité à embrasser les enjeux du futur. Ce matin-là, Nicolas Hulot semblait impuissant et résigné devant la catastrophe écologique qui nous attend. Un moment triste, et qui ne laisse rien présager de bon pour l'avenir de l'écologie en France.

 

Starbucks en mode greenwashing

 

L'éclairé Usbek et Rica revient cette semaine sur le documentaire Starbucks sans filtre. On y découvre comment l'enseigne, à coup de marketing bien senti, est parvenu à se faire passer pour une marque cool et écolo, avec ses packaging brandés commerce équitable. Ce qu'on sait moins en revanche, c'est que pour appuyer cette même stratégie marketing, Starbucks distribue à tire larigot des gobelets à usage unique et non recyclables, du fait d'une fine couche de plastique entourant le carton. Au total, près de 4 milliards de gobelets sont jetés chaque année, alors que passer au recyclable serait très facile pour la marque. Une aberration pointée du doigt chaque année par l'ONG Stand.earth, jusqu'à présent sans succès.

 

CO2, la double peine

 

Des chercheurs ont découvert ces derniers jours que les émissions de CO2 ne se contentaient pas seulement de dérégler le climat, mais qu'elles avaient également un impact négatif sur la qualité nutritionnelle des cultures. Par exemple, un aliment cultivé sous une serre où l'air contient beaucoup de CO2 aura un apport beaucoup plus faible en protéine, fer, et zinc, qu'un aliment moins exposé au CO2. Avec une population en forte croissance, et des émissions en hausse constante, le problème a de quoi sérieusement inquiéter. Nico ? T'es sûr que tu ne veux pas revenir ?

 

À la prochaine !

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